2 – L’histoire du Métavers commence ici (2/8) :  la logistique sémantique 

11 000 000 de  mots produits quotidiennement par la presse, radio, télévision  et autres formes d’édition,  rencontrent une demande  qui n’excède pas 48 000 mots selon une étude américaine réalisée 1980.

Ce problème va être posé en termes de  baisse du coût de production de mots et en même temps l’amélioration de la qualité et de leur ciblage. Mais, en 1982, plus d’un an après  le démarrage d’une expérience télématique Française (terminal télématique individuel jugé « trop gros » par l’échantillon testeur, argument immédiatement jugulé par son nom : « Minitel »)  

Un enfant de 11 ans parvient à détourner son  protocole d’assistance et envoie des messages au hasard signés « big panther »  en expliquant la combinaison de touche qui permet d’accéder au réseau d’assistance des opérateurs télécoms.

A la grande surprise des concepteurs le nombre de communications interpersonnelles clandestines explose et oblige l’opérateur Gretel à acheter de nouveaux serveurs.

Des conversations de 72 heures, des trafics de 520 heures par mois font partie des records enregistrés à l’époque et interrogent les sociologues sur cette nouvelle pratique (source : la théorie de l’information de A. Bellanger 2012) .

Avec l’avènement de l’Internet 2.0,  on estime aujourd’hui la production individuelle quotidienne moyenne de mots par personne à 16 000, pour 4 000 000 000 d’utilisateurs avérés.

Le coût de production de mots a chuté et les algorithmes sémantiques détournent plus qu’ils n’augmentent l’offre des idées qui se cachent derrière les mots. Parfois.

Le métavers ou les usages partagés des mondes virtuels, s’inscrit  dans l’histoire des  supports d’écriture et interroge même la dynamique des savoirs : Nouveau support d’échange de savoirs, le Réseau social du web  2.0 démocratise l’écrit, et leur horizontalité fait Education Populaire

On va quand même pas se métaverser pour si peu ? …. Ben peut-être !