le Musée de Grenoble, en partenariat avec les Beaux Arts, l’Université et l’école d’Architecture de Grenoble proposait, les 16 et 23 mars 2021, une visite du « Musée Imaginaire des étudiants » en RVI sur notre plateforme. Des œuvres d’arts revisitées par les étudiants, avec toutes les possibilités offertes par cette technologie.
25 oeuvres réinterprétées dans un environnement RVI #ImmersiveCoLab
Une dimension singulière de ce type de manifestation, consiste dans ce qu’elle va rassembler autour d’une même installation, ici « le musée imaginaire » différents publics qui investissent quotidiennement nos plateformes pour des raisons complètement différentes : soutien scolaire , accompagnement des collèges dispositifs d’appui aux lycées, expérimentations avec les étudiants de l’université d’Aix-Marseille, organisation de salons professionnels, dispositif de formation ou d’accompagnement à l’emploi , de salariés ou de demandeurs d’emploi…. vont se rencontrer sur un espace partagé, évidemment culturel, évidemment innovant.
Ces usagers différents des « mondes virtuels » éducatifs ou collaboratifs font Métavers quand ils investissent ensemble cet espace commun qui devient « tiers lieux ».
« L’image numérique artistique » – et ici l’installation 3D immersive- » qui fait appel pour sa morphogenèse à des modèles de simulation de lois internes pour rendre compte de processus d’une réalité externe, permet l’émergence de comportements dynamiques dont l’invention est source de plaisir. En premier lieu pour le créateur qui leur donne en quelque sorte « vie ». Ensuite, pour le lecteur/acteur chez qui prend forme une « conscience immersive » au cours de son exploration interactive de cette image devenue « vivante », avec laquelle il va engager un véritable dialogue. À l’inverse de ce qui se passe dans les parcs d’attraction ou de loisirs, l’esprit tout autant que le corps est alors mobilisé. De cette rencontre naissent des plaisirs sensoriels fort éloignés de la simple distraction, de la passivité et de l’ivresse euphorique. La « conscience immersive » transporte phénoménologiquement l’interacteur dans la dimension d’une esthétique de « l’énaction » à la fois cognitive et sensorielle qui donne accès à des niveaux de conscience de plus en plus profonds vers le savoir et la connaissance. » Sophie Lavaud
Ce qui se joue ici, au delà de l’écran de l’ordinateur c’est une implication du corps dans ce ressenti émotionnel, pour une oeuvre partagée ou pour l’élaboration collaborative de cette. oeuvre, dans cette conscience commune que permet l’immersion dans le même espace numérique. « Dans une posture de réception immersive, l’esprit tout autant que le corps est mis en mouvement » F. Varela.
On en a parlé:
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https://www.petit-bulletin.fr/grenoble/agenda-280245-musee+imaginaire+des+etudiants.html
https://www.facebook.com/watch/?v=435475861066812
Des espaces immersifs dédiés pour chaque oeuvre réinterprétées par les étudiants.
Présentation de l’oeuvre par l’artiste.
Installation originale proposée par l’orchestre philharmonique de Grenoble : un espace circulaire bordé d’émetteurs (enceintes, ce sont sur l’image les cylindres roses) spécifiques à une partie singulière du morceau joué, permettant aux promeneurs d’entendre avec plus d’intensité certains instruments ou certaines mélodies selon leur position.